17 novembre 2014
Communiqué de presse
Pour publication immédiate
PROJET DE COOP. LA PERSÉVÉRANCE
LE RÉSULTAT DES RÉCENTES ANALYSES
NE SONT PAS TRÈS RÉJOUISSANTES
Rappelons que les premiers tests de sol (phase 1 et phase 2), ont révélé que le terrain où sera construite la Coopérative d'habitation la Persévérance est contaminé par la présence d'hydrocarbure, d’huile à chauffage et d’huile usée. Loge m'entraide a donc rencontré d'urgence la Ville de Saguenay le 12 novembre 2014, afin de faire état de la situation puisque celle-ci est toujours propriétaire du terrain tant que le chantier de construction n'est pas débuté.
3 mètres de profondeur
« Les résultats des tests additionnels qui ont été faits ne sont pas très réjouissants ! À plusieurs endroits, la contamination du terrain atteint 3 mètres de profondeur ! On attend un retour de la Ville pour obtenir une rencontre d'urgence afin d'enclencher la dernière analyse et non la moindre ! », s'est exclamée la coordonnatrice de Loge m'entraide, Sonia Côté.
En effet, une troisième et dernière analyse doit être faites, appelée « phase 3 », pour savoir cette fois-ci, « le volume » des contaminants et ce qu'il en coûtera pour décontaminer. Puisque Loge m'entraide a déjà dépensé à ce jour 17 000 $ pour effectuer les phases 1 et 2, l'organisme demande à ce que la Ville prenne en charge la phase 3 : « La phase 3 est indispensable pour savoir à combien s'élèvera la décontamination ! Il faut que la Ville puisse prendre en charge cette dépense nécessaire car de notre côté, on a vraiment plus d'argent ! ».
Projet ficelé
Rappelons que Loge m'entraide se bat depuis le 30 mai 2013 pour fonder la Coopérative d'habitation la Persévérance. Le projet est ficelé et le chantier de construction devait commencer autour du printemps 2015, comme l'indique Mme Côté: « On a amassé 60 000 $ grâce à 5 Communautés religieuses ainsi que 865 000 $, un rabais de taxes de 25 ans, une cession de terrain de Ville de Saguenay en plus d'une promesse de subvention du gouvernement du Québec au moment de débuter le chantier ! Le projet doit survivre devant autant de partenaires engagés et les locataires qui ont besoin de ces 24 logements sociaux pour se loger décemment ! ».
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