5 mars 2013

 

Communiqué de presse

 

 

COUPURES À L'AIDE SOCIALE

 

  

« Il faut que le gouvernement recule

et renonce à couper le maigre revenu de ces gens qui

sont déjà en état de survie financièrement ! »

 

 

Loge m’entraide est scandalisé par la coupure de 129 $ par mois que le gouvernement du Parti québécois veut imposer à certaines catégories de prestataires d’aide sociale ayant des «  contraintes temporaires à l’emploi ».  

 

Pacte international

 

Comme beaucoup d’autres groupes sociaux, Loge m’entraide joint sa voix et exige le retrait de la mesure annoncée en catimini dans La Gazette officielle du 27 février 2013.  L’organisme estime que le gouvernement Marois devrait plutôt aller en sens inverse, en se conformant aux engagements que le Québec a pris, en endossant le Pacte international sur les droits économiques, sociaux et culturels.

 

Le pacte reconnait « le droit de toute personne à un niveau de vie suffisant pour elle-même et sa famille, y compris une nourriture, un vêtement et un logement suffisants, ainsi qu’à une amélioration constante de ses conditions d’existence », ce qui n’est pas le cas avec le niveau de prestations d’aide sociale actuel, a indiqué la coordonnatrice de Loge m’entraide Sonia Côté. 

 

Vulnérables

 

Elle souligne que, les personnes de 55 à 58 ans, qui sont notamment visées par les coupes faites au nom de l’« incitation à l’emploi », éprouvent déjà de très grandes difficultés à se loger, sans y consacrer un pourcentage disproportionné de leur revenu pour se loger : « Selon les données du recensement de 2006, au Québec, 20,5  % des ménages locataires âgés entre 55 et 65 ans devaient consacrer plus de la moitié de leur revenu pour se loger !  Ces personnes sont déjà très vulnérables et seront appauvris encore plus avec ces coupures ! ».  Au Saguenay, ce sont 3 595 ménages locataires âgés de 55 à 65 qui paient plus de 50 % de leur revenus pour se loger, correspondant à 21,5 % des ménages locataires.

 

Reculer

 

Loge m’entraide dénonce que les personnes assistées sociales fassent les frais de l’objectif du gouvernement d’atteinte du déficit zéro en 2013-2014. « Les personnes assistées sociales ne doivent pas subir les conséquences de ces mesures adoptées au nom du déficit zéro !  Ça n’a aucun sens !  Il faut que le gouvernement recule et renonce à couper le maigre revenu de ces gens qui sont déjà en état de survie financièrement ! », de conclure Mme Côté.

 

 

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