29 juin 2012
Communiqué de presse
Pour publication immédiate
BILAN DE LA CRISE DU LOGEMENT À SAGUENAY
SEULE UNE FAMILLE A
EU RECOURS AUX MESURES
D’URGENCE
Loge m’entraide dresse son bilan de la crise du logement de 2012. Cette année, une seule famille (une mère et ses 2 enfants), aura finalement eu besoin d’une mesure d’urgence pour lui éviter la rue le 1 juillet au matin. Rappelons que la mère et ses deux enfants ont obtenu un HLM 48h00 après l’appel d’urgence lancé par Loge m’entraide le 20 juin dernier.
La coordonnatrice de Loge m’entraide, Sonia Côté, tient à souligner la collaboration de l’Office municipal d’habitation de Saguenay : « La collaboration de l’OMH fut remarquable ! Chaque fois que nous avons intervenu auprès de l’instance, nous recevions une oreille attentive de son directeur, ce qui facilitait de beaucoup les démarches d’aide au nom de la famille ! ».
Principal embûche
Mme Côté se dit soulagée mais rappelle que la crise du logement restera toujours présente au lendemain du 1 juillet : « Tout le monde aura un toit au dessus de la tête le 1er juillet au matin mais la crise du logement, elle, restera présente tout au long de l’année ! ».
La coordonnatrice de Loge m’entraide considère que la principale embûche rencontrée dans la recherche d’un logement bien sûr la pénurie de logement avec un taux d’inoccupation de 0,7 % mais l’explosion des coûts de loyer. Le coût moyen a augmenté de 27 % à Saguenay entre l’automne 2000 et le printemps 2011, passant de 438 $ à 557. Le coût actuel (en 2012) d’un 3 ½ est de 447 $, d’un 4 ½ de 553 $ et d’un 5 ½ de 590 $.
Mme Côté donne l’exemple d’une personne seule qui a un revenu d’aide social équivalent à 600.00 $ par mois : « Comment voulez-vous vivre décemment quand il ne te reste que 153 $ par mois après avoir payé ton loyer de 3 ½ ? C’est impossible de vivre décemment dans de telles conditions financières ! ». Loge m’entraide souligne qu’à Saguenay, 8010 ménages doivent engloutir 30 % et plus de leur revenu au logement et que 1455 doivent y verser 80 % et plus.
Présage
Mme Côté pense qu’il ne faut pas compter sur le marché privé pour redresser la barre dans les prochaines années : « Le marché privé ne se mettra pas à construire du logement réellement abordable pour les locataires à faible revenu ! Le logement social représente la seule façon d’y parvenir, parce qu’il est subventionné par les gouvernements, mais aussi parce qu’il est sans but lucratif ».
- 30 -
VISITEZ LES SECTIONS
REPORTAGE
ÉVÉNEMENT
CARICATURE