1 juillet 2011
Communiqué de presse
Pour publication immédiate
JOUR DU DÉMÉNAGEMENT
Aucun ménage à la rue le 1er juillet
mais la crise du logement, elle,
se vit à longueur d’année
« NOUS DEVONS POURSUIVRE
NOTRE COMBAT POUR LE DROIT
AU LOGEMENT »
« Il n’y a peut-être pas eu de ménage locataire à la rue le 1er juillet au matin mais la crise du logement, elle, se vit à longueur d’année ! Nous devons poursuivre notre combat pour le droit au logement, ça c’est certain ! ». C’est ce qu’a dit la coordonnatrice de Loge m’entraide, Sonia Côté, en ce jour des déménagements.
Elle rappelle que la crise du logement est toujours présente les lendemains du 1er juillet. « Même si tous ont un toit sur la tête ce matin, il y a encore qui vivent dans des logements de piètre qualité ou encore beaucoup trop cher pour leur maigre revenu ».
Le Droit au logement
Comme l’a dit l’ONU, le logement est loin d’être un bien de consommation ou une marchandise, c’est un droit comme l’explique Sonia Côté : « Le droit au logement, c’est avoir la capacité financière de payer son logement, vivre dans des logements salubres et accessibles ! ».
Pourtant à Saguenay, Sonia Côté indique qu’il faut se battre encore pour faire respecter le droit au logement : « 8010 ménages locataires consacrent plus de 30 % de leur revenu au logement, 21,3 % des loyers ont besoin de réparations et seulement 153 logements sont vacants sur 7981 ! » (Sources: Recensement 2006 et rapport sur le marché locatif 2011 )
Ne pas baisser la garde
Pour Loge m’entraide, il est clair que le logement social aide à contrer la crise du logement et à faire respecter le droit au logement. « Or, le dernier budget du gouvernement québécois a diminué du tiers le nombre de logements qu’il subventionnera en 2011-2012. Quant au fédéral, son aide financière est à zéro depuis le 1 avril 2011, et ce, pour la première fois depuis dix ans », a-t-elle conclue.
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