8 mars 2011

Communiqué de presse

Pour publication immédiate

PROJET DE COOPÉRATIVE

D'HABITATION DE L'ESPÉRANCE

« Après les cris de joies avant Noël, les militantEs de Loge m’entraide sont maintenant plongéEs dans une grande inquiétude face au silence de Ville de Saguenay qui ne cesse de perdurer dans le projet de Coopérative d’habitation de l’Espérance ».

C’est en ces termes que la coordonnatrice de Loge m’entraide, Sonia Côté, a commenté l’état de la situation après avoir tenu une réunion spéciale avec le Conseil d’administration de Loge m’entraide et le Comité provisoire de la Coopérative d’habitation de l’Espérance.

Rappelons que le 16 décembre 2010, après une lutte collective de 13 mois, dont une récolte de 100 000 $ en dons et une pétition de 9462 signataires, Loge m’entraide et ses militantEs avaient enfin obtenu la bénédiction du Maire de Saguenay pour les aider à donner naissance à la Coopérative d’habitation de l’Espérance. 

Le Maire était prêt à collaborer en vue d'octroyer une contribution du milieu équivalente à un don monétaire, un rabais de taxes et la cession d’un terrain municipal en vue d’ériger les murs du futur projet de logements sociaux.  De plus, le premier magistrat avait promis de « nommer dès janvier 2011 un fonctionnaire de son Cabinet pour assurer le suivi du projet ».

Deux mois plus tard, les militantEs de Loge m’entraide n’ont toujours pas reçu de nouvelle du Cabinet du Maire en plus de n’avoir reçu d’accusé réception aux 3 correspondances qu’ils ont envoyées. 

En effet, au nom des locataires pour qui Loge m’entraide mènent ce combat, Loge m’entraide a envoyé 2 courriels les 24 janvier et 4 février et posté une lettre le 9 février  au Maire de Saguenay. Les trois correspondances sont restées lettre morte, explique Sonia Côté : « Les locataires sont excessivement inquiets depuis janvier !  Ils ne comprennent pas le silence du Maire et ont peur qu’il ait décidé de ne plus leur venir en aide comme il l'avait promis avant Noël ! ».

Pour réussir à fonder en 2013-2014 la Coopérative d’habitation de l’Espérance, une « Étude de viabilité » et des « Plans et devis » basés sur le terrain qui leur sera cédé, doivent être produits au préalable par un architecte et un groupe de ressources techniques. Ce n’est qu’une fois l’étude de viabilité et les plans et devis en mains que les militants pourront déposer leur demande de subvention au gouvernement du Québec. 

Le problème, c’est qu’il faut compter deux à trois ans avant d’obtenir une subvention gouvernementale, comme l’explique Sonia Côté : « Si on savait dès maintenant où est situé  le terrain que la Ville est prête à nous céder, on pourrait déposer cet été notre demande de subvention en vue de loger des ménages locataires dans le besoin pour 2013-1014 ! ».

Sonia Côté conclue sur cette note : « Les militantEs de Loge m’entraide admettent que le silence qui sévit depuis janvier est dpénible à porter sur leurs épaules ! Ils ont besoin d’être rassurés et de savoir si le Maire est toujours prêt à les aider à fonder leur projet ! ».

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