15 avril 2002                                                     

Communiqué de presse

 

« UN COMITÉ SUR L’HABITATION »  ?

LOGE M’ENTRAIDE RÉTORQUE À JOAN SIMARD

 

La sortie publique de Mme Joan Simard, dans le Citadin du 11 avril 2002, laisse la coordonnatrice de Loge m’entraide, Mme Sonia Côté, « perplexe » tant qu’à la circulation de l’information entre le Maire et ses conseillers.  Selon Mme Côté, le « comité d’habitation » dont veut mettre sur pied la conseillère Mme Joan Simard,  a été demandé officiellement par Loge m’entraide, dans une lettre adressée au Maire Jean Tremblay et au conseiller Jacques Fortin, le 4 février 2002, qui soit dit en passant, n’avait toujours pas porté fruits jusqu’à maintenant. 

Comme il y était inscrit sur la lettre, Loge m’entraide demandait effectivement au Maire de créer un « comité d’habitation » : « Nous aimerions fonder un comité qui rassemblerait divers intervenantEs du milieu, qui travaillent en lien avec le logement social, sans oublier, la présence d’une personne qui  représentante nos 646 membres locataires qui appuient notre mission » extrait de la lettre de Loge m’entraide. 

D’une part, Sonia Côté se dit estomaquée d’apprendre par le biais des médias, l’intérêt de Mme Joan Simard, à mettre sur pied un comité d’habitation sans même en avoir informé au moins Loge m’entraide, et d’autre part, l’est encore plus, du fait que Loge m’entraide ne soit même pas mentionné comme organisme à rencontrer éventuellement pour faire partie du comité.

Sonia Côté convie Mme Simard à prendre connaissance du dossier et l’invite à venir la rencontrer : « Loge m’entraide a fait signer 6 engagements auprès du Maire Jean Tremblay lors de la campagne électorale en novembre dernier, dont notamment la création de 160 nouveaux logements sociaux, à aller au-delà des sommes versées dans le Fonds de développement social et à améliorer l’accessibilité et la qualité des logements réalisés », informe Sonia Côté.

Toujours selon la coordonnatrice, la lutte n’est pas terminée.  «  Ce n’est pas avec 216 000 $ que nous pourrons faire des centaines de logements sociaux et aider les 900 personnes en attente de HLM actuellement », s’est exclamée Mme Côté.  De plus, Loge m’entraide exige une seconde fois la présence d’une personne locataire à faible revenu au sein du comité d’habitation pour représenter les locataires touchés par la pauvreté.  Loge m’entraide rappelle qu’il dénombre 645 personnes membres qui appuient sa mission et suivent de près l’évolution du dossier dans la nouvelle Ville : « Elles se doivent d’être représentéEs au sein de ce comité, parce qu’elles sont les premières concernées par la problématique, c’est une question de respect » laisse tomber Mme Côté.