Chicoutimi, le 22 août 2001

Communiqué de presse

Un petit pas dans la bonne direction

LOGE M’ENTRAIDE SE RÉJOUIT DE L'OBLIGATION DE CONTRIBUER AU LOGEMENT SOCIAL AU SAGUENAY

Loge m’entraide se réjouit de l'obligation, mise de l'avant dans le rapport du mandataire Pierre Bergeron, pour la nouvelle ville de Saguenay de constituer un fonds de développement du logement social. Comme l’indique l’article, « la ville verse annuellement au fonds un montant au moins égal à la contribution de base requise pour permettre la réalisation des logements octroyés par la Société d’habitation du Québec sur son territoire ».  Mme Côté est très fière de cette décision finale prise par la ministre Louise Harel.

Le mandataire du gouvernement répond ainsi partiellement à une demande exprimée par Loge m’entraide que la restructuration municipale force la main aux villes pour assurer le développement du logement social partout où existent des besoins.

 

Depuis toujours, rappelle Sonia Côté, coordonnatrice de Loge m’entraide, le développement du logement social a été inégal se faisant au gré des volontés politiques locales, souvent au détriment des ménages locataires dans le besoin. Une ville comme Chicoutimi et Jonquière ont  toujours participé aux programmes existants alors que d'autres, comme ville de La Baie, comptant pourtant leur part de mal-logés, ne contribue pas ou peu au financement de logements sociaux, comme par exemple, aucune coopérative d’habitation n’a vu le jour dans cette ville jusqu’à maintenant.

 

Loge m’entraide sera vigilent pour s'assurer que les mécanismes qui seront mis en place ne permettront pas aux conseils d'arrondissement de se dérober de leur responsabilité envers le développement du logement social.

 

Un fonds qui doit être obligatoire partout

 

Loge m’entraide croit que la contribution obligatoire à un tel fonds, partout au Québec, que ce soit dans le cadre des communautés métropolitaines ou des municipalités régionales de comté, constituerait une forte incitation à ce que les villes acceptent que des logements se réalisent sur leur territoire: «Comment une administration municipale pourra-t-elle expliquer à sa population qu'elle refuse la construction et la rénovation de logements sociaux sur son territoire et qu'elle renonce à profiter de leurs retombées, alors qu'elle devra de toute façon en payer la facture?» demande Mme Côté ?