28 octobre 2008
Communiqué de presse
« S’IL LE FAUT, NOUS IRONS SQUATTER
AVEC LES AUTRES SQUATTERS POUR ÉVITER
LA DÉMOLITION », S’EXCLAME SONIA CÔTÉ
Devant l’idée de démolir 3 bâtiments scolaires situés dans le secteur de Chicoutimi tels que le Centre Valin, l’Atelier et l’École St-Jean-Baptiste, annoncée par la présidente de la Commission scolaire des Rives du Saguenay la semaine dernière, Sonia Côté, coordonnatrice de Loge m’entraide a demandé le 21 octobre 2008, une rencontre de toute urgence pour récupérer ces immeubles et les convertir en 24 logements sociaux.
Ce qui fait craindre le pire à Mme Côté, c’est le fait de ne pas avoir reçu encore de nouvelle de la présidente : « Le mutisme de la Commission scolaire n’est absolument pas de mise actuellement puisque le temps joue contre nous ! Avouons que cela ne démontre pas un très grand intérêt de la part de la CSRS à sauver ces 3 immeubles d’une démolition qui s’avère presque certaine ! ».
Histoire
Rappelons qu’en juin 2005, Loge m’entraide avait fait des démarches pour acquérir ces 3 immeubles. En décembre 2005, Loge m’entraide a déposé au directeur des ressources matérielles de la Commission scolaire une Étude de viabilité, des Plans et devis, une promesse d’achat de 20 000 $ et une lettre du Maire Jean Tremblay qui offrait son entière collaboration pour aider à fonder ce futur projet de coopérative d’habitation.
Loge m’entraide était alors prêt à enclencher les démarches pour fonder les 24 logements sociaux mais la Commissions scolaire a alors retardé le processus jusqu’en août 2006, permettant ainsi à un autre promoteur d’acquérir ces 3 immeubles pour 75 500 $.
Acheter des immeubles est irréaliste
Pour Mme Côté, une des raisons qui fait que le promoteur a échoué est en lien avec l’offre d’achat amputant dès le départ la viabilité du projet : « Pour réussir à fonder des Coopératives d’habitation, nous devons obtenir une contribution du milieu, c'est-à-dire des partenaires qui acceptent au nom de la lutte à la pauvreté, de se départir de leurs bâtiments à moindre coût sans quoi, les projets deviennent quasi impossible à fonder ! ».
Sonia Côté nomme deux exemples pour venir soutenir cette analyse : « Deux cessions d’immeubles scolaires pour la modique somme de 1.00 $ auront permis à Loge m’entraide de fonder 20 logements sociaux dans l’ancienne école St-Philippe de l’arr. Chicoutimi en juin 2005 et d’en fonder 27 autres en octobre 2008 dans l’ancienne école St-Alfred de l’arr. Jonquière ».
Squatter s’il le faut
Sonia Côté promet de faire tout en son pouvoir pour éviter cette démolition. Elle conclut: « S’il le faut, nous irons squatter avec les autres squatters jusqu’à ce que la Commission scolaire recule devant la démolition ».
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