31 mars 2008

 

 

Les locataires du Manoir Champlain

s’entendent à l’amiable avec le propriétaire

 

LOGE M’ENTRAIDE

EST HEUREUX DU DÉNOUEMENT

 

Après avoir interpellé samedi dernier dans le journal Le Quotidien le propriétaire du Manoir Champlain qui demandait à une douzaine de locataires de quitter leur logement le 1er avril, Loge m’entraide est maintenant fier du résultat obtenu.  En effet, les deux parties en on arrivé à une entente à l’amiable, évitant ainsi l’expulsion le 1 avril.  

Interventions de Loge m’entraide 

Comme l’explique Sonia Côté : « J’ai tenté de rejoindre à deux reprises lundi le propriétaire puisqu’il avait signifié qu’il ne reviendrait pas sur sa décision d’expulser les locataires et ce, pour le 1er avril.  Nous désirions comprendre ce qui motivait le propriétaire à devancer la date butoir d’expulsion quand pourtant, il avait écrit noir sur blanc que les locataires pouvaient demeurer dans leur logement jusqu’au 30 avril.  Nous avons intervenu sous forme de questionnements et non de reproches ».   

Dénouement heureux 

Après avoir parler en fin de journée lundi à M. Jean-Guy Maltais, porte parole des 12 locataires concernées par cet expulsion, ce dernier a informé Mme Côté que le propriétaire avait accepté de laisser les locataires vivrent dans leur demeure jusqu’au 17 avril et de faire le dynamitage du bloc le 18 avril, à la satisfaction de tous les locataires. 

Pour Loge m’entraide, le dossier s’est terminé positivement : « Bien que l’entente est arrivée sur le tard, c’est-à-dire à la veille de la date fatidique, nous pouvons quand même être fier d’avoir réussit à dénouer cette impasse », confie Mme Côté.  

Entente à l’amiable  

Les 12 locataires concernées ont vécu un stress intense et une insécurité depuis quelques jours qui aurait dû être évités selon Mme Côté. Loge m’entraide félicite les locataires d’avoir dénoncé cette situation publiquement et d’avoir demandé de l’aide auprès de Loge m’entraide : « Voilà une preuve qu’il est possible de s’entendre à l’amiable sans passer devant la justice. Si des recours juridiques peuvent être évitées, cela est tout autant à l’avantage des locataires que des propriétaires ».

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