11 décembre 2007

 

Communiqué de presse                                                         

 

LOGE M’ENTRAIDE SCANDALISÉ :

LE GOUVERNEMENT APPAUVRIT À NOUVEAU

LES PLUS PAUVRES

 

 

La coordonnatrice de Loge m’entraide Sonia Côté se dit scandalisée de la décision du gouvernement Charest de continuer à appauvrir les personnes qui reçoivent de la Solidarité sociale en leur refusant la pleine indexation de leurs prestations.

 

Comme l’indique Mme Côté : « Cette décision, annoncée par simple voie de communiqué de presse à 17h47, vendredi le 7 décembre, est passée inaperçue dans les médias, alors qu'elle aura pourtant des impacts majeurs sur près d'un demi-million de femmes, d'hommes et d'enfants ».

 

Demi-indexation pour 204 261 ménages

 

Loge m’entraide considère particulièrement «mesquine» la décision de n'accorder, pour une 4ième année consécutive, qu'une demi-indexation à 204 261 ménages qui, selon le gouvernement, ne présentent pas de contraintes sévères à l'emploi.

 

L'organisme précise qu'à partir du 1er janvier 2008, la prestation de base de ces ménages n'atteindra qu'un ridicule montant de 551,29 $, soit à peine 3,4 % de plus qu'en janvier 2004, ce qui est évidemment très inférieur à la hausse du coût de la vie.

 

Selon Sonia Côté : « Même sans tenir compte des hausses de loyer pour 2007 dont les chiffres seront rendus publics le 13 décembre, le coût moyen des loyers ont, durant la même période, augmenté de 6,1 % à Saguenay, 12,3 % dans la région de Québec, de 10,6 % dans celle de Montréal, de 11,9 % à Trois-Rivières et 9,3 % à Sherbrooke.

 

Contrainte sévère à l’emploi

 

De plus, Loge m’entraide se dit aussi offusqué du taux d'indexation de 1,21 % accordé aux 128 581 ménages ayant des contraintes sévères à l'emploi. Sa coordonnatrice, Sonia Côté, rappelle que le 23 novembre dernier, le gouvernement confirmait pourtant que le pourcentage d'indexation du Régime des rentes du Québec serait de 2 %.

 

Elle ajoute que, ce matin même, le Ministère de la Justice confirmait une indexation de 2 % des pensions alimentaires. Elle commente : « Où est la justice ? Un 2 % d'indexation accordée aux uns, 1,21 % aux autres et 0,6 % aux derniers? ».

 

Elle conclut : « Il s'agit d’une bien être triste façon de marquer le 5ième anniversaire de la Loi sur la pauvreté et l'exclusion sociale adoptée en décembre 2002 ».

 

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