16 octobre 2007
Politique d'inclusion
LOGE M’ENTRAIDE ESSUI
UN REFUS DE VILLE DE SAGUENAY
Loge m’entraide avait déposé le 27 août dernier à Ville de Saguenay une demande pour obtenir une « Politique d’inclusion » afin d’obliger les promoteurs immobiliers d’inclure dans leur projet une proportion de logements sociaux afin de permettre à des ménages appauvris de payer 25 % de leur revenu pour se loger.
Saguenay refuse d’adoption d’une Politique d’inclusion
Loge m’entraide vient tout juste de recevoir par la poste la réponse de Ville de Saguenay dont l’extrait se lit comme suit : « Ville de Saguenay convient de ne pas donner suite à la demande déposée par Loge m’entraide demandant l’adoption d’une Politique d’inclusion pour obliger les promoteurs immobiliers à inclure dans leur projet d’envergure une proportion de logements sociaux ».
Pour Sonia Côté, coordonnatrice de Loge m’entraide, elle avoue être déçue devant la réponse négative mais encore plus déçue du fait que l’organisme n’est même pas été invité à expliquer son point de vue. Sonia Côté explique : « Il aurait été bien vu que le Maire de Saguenay puisse nous rencontrer avant de prendre une décision, ce qui nous aurait au moins permis d’expliquer le sens de notre demande ! ».
Pour Loge m’entraide, l’adoption d’une Politique d’inclusion aurait pu faciliter l’arrivée de logements sociaux à Saguenay. Toutefois, l’organisme ne lance pas la serviette : « Si Saguenay ne veut pas « obliger » les promoteurs, elle peut à tout le moins les « inciter » à le faire ! ».
Saguenay doit faire davantage
Rappelons qu’au fil des ans, Saguenay a développé différents outils pour soutenir et faciliter la réalisation des projets d’habitation sociale dont un congé de taxes prolongé et la mise sur pied d’un Fonds obligatoire de développement du logement social, avoue Sonia côté.
Mais selon elle, la réalisation de projets quand même difficile à réaliser. « Malgré la bonne volonté de Saguenay, fonder une Coopérative d’habitation est très difficile en raison de l’accroissement des coûts de matériaux de construction, la hausse des prix de terrains et d’immeubles et les subventions du gouvernement qui ne sont plus à la hauteur ! ».
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