12 août 2007
LOGE M’ENTRAIDE RÉCLAME
UNE « POLITIQUE D’INCLUSION »
Loge m’entraide réclame de Ville de Saguenay une « Politique d’inclusion » afin que dans tout projet immobilier d’envergure, comme c’est l’exemple de Lux Gouverneur, nous puissions inclure des logements sociaux pour venir en aide aux personnes âgées appauvries.
Les personnes âgées appauvries ont droit à vivre dignement
En effet, Sonia Côté, coordonnatrice de Loge m’entraide, désire voir naître à Saguenay et même au Québec une « Politique d’inclusion » : « Nous voulons que Ville de Saguenay oblige les promoteurs immobiliers qui construisent des logements de luxe pour personnes âgées à inclure dans leur projet des logements sociaux pour que des personnes appauvries puissent elles aussi vivrent leurs derniers jours, dans l’émerveillement, la dignité et à moindre coût ».
Une mixité entre la richesse et la pauvreté est possible
« Dans une société où trop souvent la richesse domine en excluant du revers de la main le moins bien nanti, nous rappelons l’importance de tenir compte aussi des personnes appauvries dans les projets résidentiels d’envergure », confie-t-elle. Elle ajoute : « Il est possible, avec de la volonté politique et une ouverture de coeur, de voir fleurir une mixité sociale, là où chacun vivrait non pas en fonction du porte-monnaie mais des valeurs humaines tels l’accueil et le respect de l’autre et ce, quelque soit sa condition économique ».
Ville de Saguenay doit faire davantage
Au fil des ans, les villes ont développé différents outils pour soutenir et faciliter la réalisation des projets d’habitation sociale sur leur territoire. Certaines se sont données des programmes de subventions pour financer les infrastructures sur les grands terrains destinés à du logement social (par exemple, l’ouverture des rues, la construction des trottoirs, des égouts et de l’aqueduc, etc.).
D’autres, comme Ville de Saguenay, accorde un congé de taxes prolongé ont a mis sur pied un Fonds obligatoire de développement du logement social pour aider à réaliser des Coopératives d’habitation permettant aux locataires de consacrer 25 % de leur revenu au logement.
Cependant, la réalisation des projets reste encore difficiles à réaliser : « Nous n’avons qu’à penser à l’accroissement des coûts de matériaux de construction, la hausse des prix de terrains et d’immeubles et les subventions du gouvernement qui ne sont désormais plus à la hauteur des besoins ! Nous devons faire des pieds et des mains pour réussir à fonder une Coopérative d’habitation de 20 logements sociaux ! », explique Sonia Côté.
Éviter la concentration de la richesse
D’après elle, s’il existait une « Politique d’inclusion », les projets d’habitation sociale pourraient plus facilement avoir accès à des terrains qui généralement leur passent sous le nez, parce que trop dispendieux.
« Avec une Politique d’inclusion, nous pourrions éviter la concentration de la richesse dans les grands développements, comme Lux Gouverneur et l’ancien site de la maison Labrecque qui construiront à eux seuls plus de 500 unités de logements de luxes et où aucun logement ne sera offert aux personnes appauvries », dénonce-t-elle.
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