15 décembre 2005 

LA SEULE VILLE À SAGUENAY

OÙ LE TAUX D’INOCCUPATION A DIMINUÉ

Loge m’entraide estime qu’il ne faut pas trop se réjouir de la remontée générale des taux de logements inoccupés au Québec constatée dans le Rapport sur les logements locatifs publié plus tôt ce matin par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL). « À Saguenay, c’est tout le contraire qui arrive !  Le taux d’inoccupation a diminué », s’est exclamée Sonia Côté coordonnatrice de Loge m’entraide.  

Le coût des loyers a augmenté en 2005 

En 2004, le taux d’inoccupation était de 5.3 %.  Pour l’année 2005, il a diminué à 4,5 %. Loge m’entraide constate aussi d’après le rapport de la SCHL, que les loyers n’ont pas pour autant cessés d’augmenter : « Dans la dernière année, le loyer moyen pour un 3 ½ est passé de 377 $ à 385 $, le 4 ½  est passé de 459 à 472 $ et quant au logement 5 ½, ce dernier est resté stable ». 

Selon Loge m’entraide, la situation demeure extrêmement difficile pour les locataires à revenus faibles et modestes qui ont dû subir une augmentation importante de leur coût de loyer au cours de la dernière année et ce, malgré un taux d’inoccupation élevé : « Ce n’est pas parce qu’il y a des  pancartes « À louer » que nous ne vivons pas de crise du logement à Saguenay.  Une crise du logement se définit par le haut pourcentage du revenu qui est consacré au logement », a expliqué Mme Côté. 

Difficile pour les locataires appauvris 

Selon Mme Côté : « Malgré un taux d’inoccupation élevé à Saguenay, il en demeure pas moins que c’est difficile pour les locataires appauvris de se trouver un logement de bonne qualité, à moindre coût et près des services. Quand on y arrive, c’est pour y consacrer un pourcentage qui dépasse 30 % et plus de leurs revenus. Et cela, ça s’appelle une « Crise du logement » ». 

La bataille va se poursuivre pour la construction de logements sociaux 

Loge m’entraide tient à rappeler qu’il existe à Saguenay 8730 ménages qui engloutissent 30 % et plus de leur revenu pour se loger, dont 2500 ménages engloutir 80 % et plus.    

Sonia Côté termine : « Soyez assuré que la bataille va se poursuivre pour qu’ils se construisent de nouveaux logements sociaux dans la région afin de permettre aux locataires de payer 25 % de leur revenu au logement.  Il en va du besoin et de la dignité des personnes locataires à faible revenu que nous défendons au quotidien ».

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