10 novembre 2005 

 

TROIS PROJETS DE COOPÉRATIVE D'HABITATION EN ÉTUDE

 

Décidément, les projets ne manquent pas à Loge m’entraide mais comme l’indique Sonia Côté, coordonnatrice de Loge m’entraide : « Les projets de Coopératives d’habitation ne manquent peut-être pas à Loge m’entraide mais la contribution du milieu est l’obstacle majeur pour réussir à tous les fonder ! ».   

Quoi qu’il en soit, les obstacles n’empêchent pas Sonia Côté d’avancer.  Après avoir fondé la Coopérative d’habitation La loge d’à côté en juin 2004, après avoir fait une demande de 1 400 000 $ à la SHQ le 1er novembre dernier pour fonder la Coopérative d’habitation St-Alfred de l’arr. Jonquière, voilà que Loge m’entraide étudie la possibilité de convertir trois  bâtiments, soit la Commission scolaire Valin dans le secteur Nord de Chicoutimi  ainsi que le presbytère et l’église St-Laurent de l’arr. Jonquière. 

Commission scolaire Valin 

Loge m’entraide a suivi avec intérêt les appels d’offres lancés par la Commission scolaire des Rives du Saguenay concernant la vente de la Commission scolaire Valin. Les appels d’offre s’étant terminés le 24 octobre 2005, Loge m’entraide a déposé aujourd’hui une lettre à la présidente de la Commission scolaire et au directeur des ressources matérielles :  « Loge m’entraide a fait une demande officielle de don pour obtenir la Commission scolaire Valin et son bâtiment arrière pour les convertir en coopérative d’habitation afin de combattre la pauvreté dans le secteur Nord de Chicoutimi », a mentionnée Sonia Côté.  

D’ici les Fêtes, Loge m’entraide attend à une réponse de la part de la Commission  scolaire des Rives du Saguenay : « Notre demande de don ayant été déposée aujourd’hui, nous devrions obtenir une réponse d’ici les Fêtes », a confirmé Mme Côté.  

Loge m’entraide sait déjà qu’il pourrait se construire 17 logements sociaux dans la Commission scolaire Valin et 7 autres logements sociaux dans le bâtiment voisin. Toutefois, Sonia Côté ne veut pas s’avancer trop vite : « Nous devons réactualiser notre étude de viabilité puisqu’elle avait été faite dans les années passées. Après cette nouvelle étude qui devrait être disponible d’ici les Fêtes, nous connaîtrons exactement le coût de réalisation du projet et surtout, la contribution du milieu exigée pour le fonder.  Mais nous savons déjà que nous pourrons fonder 24 nouveaux logements sociaux dans ces bâtiments ».  

Presbytère St-Laurent 

Dans un autre projet, Loge m’entraide avait fait une demande de don le 26 septembre 2005 pour convertir l’église et le presbytère St-Laurent en logements sociaux : « Après une rencontre tenue le 3 novembre avec l’abbé Yves Gagnon, nous avons été autorisé le 9 novembre à visiter les deux bâtiments religieux pour commencer une étude de viabilité », confie Sonia Côté.    

D’ici le 10 décembre, Loge m’entraide connaîtra de long en large les résultats de cette étude : « Nous travaillons avec des architectes et un groupe de ressource techniques qui étudient les deux.  Avant d’affirmer quoi que se soit, nous devons attendre le résultat de l’étude qui nos permettra de connaître les coûts de réalisation et la contribution dont nous   aurons besoin ».  De plus, comme le souligne Mme Côté : « Un point à noter dans ce dossier est qu’il n’est pas certain, au moment où l’on se parle, que la Fabrique cèdera pour 1.00 $ ces deux bâtiments religieux.  Toutefois, cela nous empêche pas entre temps d’effectuer nos études ».  

La contribution est l’obstacle le plus dur

Pour Sonia Côté, il ne faut pas s’emballer trop vite : « Vouloir fonder des logements sociaux dans un bâtiment est une chose mais en avoir la possibilité en est une autre ».  C’est pourquoi, avant d’affirmer la faisabilité d’un projet de coopérative d’habitation, Loge m’entraide doit trouver en premier lieu une contribution du milieu qui atteint souvent 40 % des coût de réalisation : « La contribution du milieu est obligatoire pour fonder une Coopérative d’habitation. Cette dernière doit correspondre à au moins 15 % des coûts de réalisation et peut provenir soit par le don d’un bâtiment, d’un terrain, ou un don monétaire », explique Mme Côté.   

Pour Loge m’entraide, c’est l’obstacle le plus dur : « C’est très difficile d’obtenir une contribution du milieu étant donné que les coûts de construction n’ont pas cessés d’augmenter au cours des dernières années.  Pour cette raison, nous devons nécessairement trouver une contribution qui s’élève à 40 % des coûts de réalisation, comme ce fut le cas pour St-Alfred et La Loge d’à côté », conclue-t-elle.

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