29 avril 2005

 

Entente entre Paul Martin et Jack Layton pour le logement social

  

Loge m’entraide ne se réjouit pas trop vite de l’octroi de 1,6 milliard $ en deux ans pour le logement dit « abordable » dans l’entente sur le budget conclue entre le gouvernement libéral de Paul Martin et le Nouveau parti démocratique de Jack Layton.  

À moins d’un miracle, il ne s’agit que d’argent qui a bien peu de chances de se matérialiser en logements pour les mal-logés et les sans-abri du Canada, du Québec et du Saguenay Lac-St-Jean. Il faudrait d’abord que le gouvernement libéral se maintienne au pouvoir plusieurs mois encore, ce qui semble à peu près impossible.  

Efforts du NPD 

Loge m’entraide apprécie néanmoins les efforts du NPD pour faire en sorte que le budget réponde plus adéquatement aux besoins sociaux. Toutefois, nous sommes  beaucoup plus sévère envers le gouvernement Martin. Si le logement avait été aussi important pour Paul Martin qu’il l’affirme maintenant, il n’aurait pas attendu que Jack Layton lui torde le bras pour prévoir des fonds à cet effet dans son budget.  

Sonia Côté étonnée par la réaction du Bloc québécois 

Loge m’entraide aurait souhaité que l’entente entre le gouvernement Martin et le NPD touche aussi des enjeux importants pour le Québec comme le déséquilibre fiscal et l’assurance-emploi.  

De plus, Loge m’entraide a été étonné que le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, ait affirmé que l’entente ne respecte pas « les grandes priorités québécoises », alors qu’elle ouvre pourtant la porte à des investissements dans des domaines comme le logement social. Nous sommes surprise puisque le Bloc a toujours affirmé que le logement social représente une de ses grandes priorités et que le Québec est présentement la province la plus affectée par la crise du logement.  

Même si Loge m’entraide est fermement convaincu que l’électorat sanctionnera tôt ou tard la corruption libérale, l’organisme n’est pas pressé de se retrouver plongé dans une élection qui risque de porter le Parti conservateur au pouvoir, lui qui n’a pris aucun engagement en matière sociale, lors de la dernière campagne électorale.

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