1er février 2004
Communiqué de presse
Loge m’entraide aura-t-il un cadeau de St-Valentin ?
LES 45 JOURS OBLIGATOIRES SERONT ENFIN TERMINÉS
Pour Loge m’entraide, c’est une question de jours avant de pouvoir crier victoire dans sa longue bataille pour faire modifier le « Règlement sur les Normes, conditions et procédures d’aliénation d’un immeuble d’une commission scolaire » pour acquérir l’école St-Philippe et y fonder 20 logements sociaux dans l’ancienne école St-Philippe.
Dans une lettre envoyée au Ministre de l’Éducation à la fin janvier (23 janvier 2004), Loge m’entraide se dit très fier du pas qu’a fait le gouvernement du Québec: « Nous sommes très fiers qu’une modification du Règlement soit publiée dans la Gazette officiel du Québec depuis le 30 décembre 2003, tout en sachant bien qu’un délai est nécessaire avant de crier victoire».
Un cadeau de St-Valentin et la présence du Ministre
Comme la procédure le demande, un délai de 45 jours doit cependant être respecté avant que la modification du Règlement soit en vigueur. Selon Sonia Côté, ce délai mènerait à la mi-février : « Nous ne pouvons faire autrement de penser que Loge m’entraide pourrait recevoir un cadeau de St-Valentin de la part du Ministre de l’Éducation Pierre Reid ! Le délai du 45 jours nous mène carrément vers le 14 février 2004 ! » s’exclame Sonia Côté.
Toutefois, pour la coordonnatrice de Loge m’entraide, elle veut plus qu’une annonce par voix de communiqué de presse mais bien une rencontre avec le Ministre de l’Éducation à Saguenay: « Au nom de Loge m’entraide et des 933 membres que nous représentons, au nom des 10 808 personnes qui ont signé une pétition en 30 jours en faveur du changement de Règlement, au nom des personnes locataires qui travaillent bénévolement depuis 4 ans à fonder ce projet de coopérative d’habitation pour se sortir de la pauvreté, nous réclamons la présence du Ministre de l’Éducation, ici à Saguenay pour annoncer de vive-voix cette bonne nouvelle » .
Une structure bureaucratique plus humaine
« Cette modification permettra de passer à une structure bureaucratique rigide et sans émotion à une structure plus humaine et facilitante afin d’acquérir des immeubles d’une commission solaire et y réaliser de nouveaux projets de coopératives d’habitation pour combattre concrètement la pauvreté », explique Sonia Côté.
Elle termine en disant que ce projet mis en branle depuis 4 ans (février 2000) se veut un message d’espoir pour toutes les personnes locataires à faible revenu de notre région: « Il ne faut jamais lâcher et surtout, garder espoir. Avec du courage, de la persévérance et de la solidarité, on peut surmonter les pires obstacles qui nous arrivent ! ».