11 novembre 2003
Communiqué de presse
Pénalités à la " Solidarité sociale… "
LOGE M'ENTRAIDE MET EN GARDE LE GOUVERNEMENT CHAREST
Suite à un éventuel retour à l'application accrue de pénalités à
la Solidarité sociale, Loge m'entraide averti le gouvernement du Québec qu'il
s'oppose catégoriquement à cette idée d'appauvrir encore davantage les personnes
concernées. Loge m'entraide dénonce solidement les intentions du gouvernement à
vouloir amputer les prestations de Solidarité sociale.
Comme l'indique la coordonnatrice de Loge m'entraide, Mme Sonia Côté : " En
intensifiant l'applications de pénalités, le gouvernement atteindra
scandaleusement la dignité humaine de toutes ces personnes appauvries qui en
arrachent déjà pour survivre et combler leurs besoins aussi essentiels que se
nourrir, se vêtir et se loger ".
À 545 $ par mois…
Sonia rappelle qu'une prestation de base, sans contrainte à l'emploi, est de 545
$ par mois et que ce n'est certes pas en coupant de 75 ou 150 $ une personne qui
refuse ou abandonne une mesure qu'elle réussira à combler ses besoins
essentiels. " Même à 545 $ par mois, il est exceptionnelle de réussir à avoir un
toit sur la tête. Le seul endroit où les personnes soupent pour ne pas se
retrouver à la rue est sur la nourriture, les vêtements, les loisirs, le
téléphone, les médicaments etc, il n'y a pas de quoi à se réjouir de constater
cela encore 2003 ".
" Devant de telles constatations, comment le gouvernement peut-il mettre en
place des mesures aussi injustes, insensibles, inacceptables et discriminatoires
envers les personnes les plus vulnérables de notre société ? ", questionne
fortement la coordonnatrice. Toujours selon la coordonnatrice de Loge m'entraide
: " Vouloir couper des prestations si minimes soient-elles des personnes sur la
Solidarité sociale engendra une insécurité encore plus accrue pour boucler les
fins de mois, aura de graves conséquences sur la condition de vie des personnes
tant sur le plan de la santé physique que morale qui soit dit en passant, sont
déjà en situation de survie au moment où l'ont se parle ".